Ce que l’on peut perdre ne vaut pas la peine d’être préservé.
Mais peut-on vraiment craindre de perdre ce qui ne se perd pas ?
Il est impossible de perdre son trésor intérieur.
Osho
La peur entre de partout.
Surtout par les médias. Je la sens. C’est une vibration, une fréquence qui fige, écrase, sclérose.
Nos plus grandes peurs sont toujours présentes en nous. Enfouies, dissimulées, inconscientes, latentes, elles sont prêtes à ressurgir si on vient les réveiller.
Et c’est ce qui se produit avec ce virus venu de l’autre bout du monde.
Pour avancer en tant qu’être humain et en tant que collectivité, nos peurs doivent être révélées, contactées, puis transmutées. Sinon, elles nous gouvernent, souvent à notre insu. Elles mènent le monde et notre destinée.
La perspective de confinements, de quinzaines devenant des quarantaines, des centaines ;
la perspective de privations de liberté, de victuailles, de la perte d’êtres chers ;
la perspective de la maladie, de la souffrance, de la fin du monde ;
bref, la perspective de la MORT sous ses multiples facettes a surgi à l’échelle planétaire.
C’est effrayant.
Mais, en fait, c’est effrayant pour la partie de nous qui refuse de mourir, celle qui reste attachée au statut quo.
Qui résiste à la transformation, à l’évolution, au changement.
Qui souhaite mourir ? Personne. À moins que la mort ne soit perçue comme la seule issue à d’intolérables souffrances. Mais sinon, la mort, bien qu’inéluctable, n’est pas désirée.
Nous sommes programmés pour éviter, pour repousser cette fatalité. Pourtant, elle fait partie de la vie.
Chaque jour, nous mourons à quelque chose, chaque instant chassant le précédent, nous rapprochant d’elle.
Souvent, nous nous attachons à ce qui EST, à ce que nous connaissons, même si cela ne nous convient pas.
Un enfant battu pourra rester longtemps attaché à ses parents, même s’ils ne sont pas de bons parents. Il ne connaît rien d’autre.
Même si un changement peut nous apporter un mieux-être, nous nous attachons à ce que nous avons, à ce que nous connaissons. Même si ce connu nous fait souffrir.
La souffrance, ce n’est pas toujours la douleur vive d’une plaie ouverte.
La souffrance, la majorité d’entre nous a appris à la supporter, au quotidien.
Depuis notre naissance, nous souffrons. Nous souffrons de l’injustice, du rejet, du jugement, de l’abandon, de l’intolérance, du manque d’empathie, d’amour, et de bien d’autres choses encore.
Depuis notre naissance, on nous enseigne à dissimuler notre souffrance. À l’étouffer, à l’endormir. À coups de divertissements, d’activités, de festivités, de distractions, d’objets. Car il faut suivre. Il faut produire.
Ceux qui nient leurs souffrances, leurs peurs, ce sont les plus souffrants d’entre nous. Leurs blessures sont si profondément enfouies sous les multiples voiles de l’inconscience et du rejet qu’ils ne se souviennent même pas avoir connu la joie, la paix.
Toute l’humanité est EN GUERRE contre le virus.
Tous les humains SE BATTENT contre le virus.
Ce à quoi on résiste persiste. Et prend de l’expansion.
Chacun cherche à se protéger, à éviter ce virus, à le fuir. À tous niveaux : physique, mental, émotionnel, énergétique, spirituel.
Le virus est l’ennemi.
Qu’arriverait-il si, au lieu de cela, nous lui ouvrions les bras ?
C’est ce que je vous invite à faire à l’intérieur de vous, bien sûr.
Ce que je propose, c’est d’accueillir toutes les perspectives que ce virus amène avec lui.
La semaine dernière, quand j’ai pris conscience de ce tsunami de peurs qui déferlait, je suis entrée en moi pour voir ce qui se passait. Oui, il y avait la peur. Mais surtout, j’ai vu mes propres résistances à ce qui survenait. J’imaginais ce virus comme une sorte de démon dont il fallait se tenir loin.
Là était l’« erreur ».
Alors, j’ai compris que je pouvais me relier à lui afin de lui enlever son pouvoir sur moi. Dès lors, tout ce qui se crispait en moi s’est fluidifié. Instantanément.
L’arbre ne résiste pas à la chute de ses feuilles, l’automne venu. Son « intelligence » sait que c’est vain. Il sait que cette « mort » est nécessaire à sa re-naissance.
Il n’y a que l’humain qui résiste au changement, qui se braque contre lui, car il est gouverné la plupart du temps par son égo. Cet égo qui nous programme à cultiver le statut quo et à rejeter l’inconnu.
Voici l’exercice que je vous propose de faire si vous ressentez la peur et éprouvez l’élan de la transmuter.
- Transmuter la peur du virus -
Fermez vos yeux. Respirez.
Imaginez le virus. Voyez-le, il est devant vous. Prenez le temps de bien l’observer. Sa forme, sa taille, sa couleur...
Que fait-il ?
Maintenant, invitez-le à vous contacter physiquement. Dites-lui que vous aimeriez le connaître. Vous pouvez lui tendre la main, lui ouvrir les bras. Ou simplement lui demander de venir en vous.
Ne forcez pas.
Prenez le temps de vous apprivoiser, tous les deux.
Maintenant que vous êtes en contact physique avec lui, observez ce qui se passe.
Quelles sensations, quels changements produit le virus dans votre intérieur ?
Ressentez l’effet de sa présence...
Comment vous sentez-vous ?
Que ressentez-vous à l’intérieur ?
Ouvrez les yeux et revenez à vous doucement.
Vous êtes maintenant prêts à vivre sans craindre ce virus...
Une fois la transmutation réalisée, nous pouvons prendre conscience de certains bénéfices apportés par l’arrivée de ce virus. Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir...
Covid-19 est l’abréviation du virus SRAS-CoV-2 et donc de genre masculin (le Covid-19). Toutefois, on peut aussi le désigner comme la « maladie à coronavirus 2019 » et alors, l’abréviation est féminisée. On a donc affaire à un virus à la fois féminin (terrestre) et masculin (céleste).
Coronavirus signifie « virus à couronne ». C’est le nom d'un type de virus de la famille des coronaviridæ, explique Wikipédia, qui a été découvert dans les années soixante. Il doit son nom à l'apparence que revêtent ses virions (une partie du virus) qui, avec leurs franges, ressemblent à une couronne solaire.
Qu’est-ce qu’une couronne ? C’est un objet circulaire, souvent associé au pouvoir, à l’autorité, à la puissance.
Les souverains portent des couronnes - les têtes couronnées.
Il y a la couronne de laurier, chez les Romains.
La couronne d’épines, portée par le roi des Juifs.
La Couronne d’Angleterre, la Reine, qui dirige, qui met en accusation, par le biais des procureurs de la Couronne.
L’auréole des saints, des anges.
La tiare du pape est appelée la triple couronne.
La couronne est aussi une monnaie : tchèque, slovaque, danoise, norvégienne, etc.
Les mots ne sont pas anodins.
Ce virus à couronne nous invite à une transformation en lien avec le pouvoir, la puissance, l’autorité.
À retrouver NOTRE ROYAUTÉ.
Nous sommes tous affectés par la présence de ce virus, à différents degrés.
Les écoles fermées. Les entreprises fermées ou ralenties, le confinement, pour certains, invite au retour chez soi. À la maison, au foyer. Pour plusieurs, c’est l’opportunité de s’arrêter. D’entrer en soi, d’être en contact avec ses proches. De s’extirper de sa vie extérieure, du quotidien professionnel, de prendre « des vacances » de sa vie, mais sans le dépaysement, le divertissement du voyage extérieur ; c’est au voyage intérieur que nous sommes conviés.
Redécouvrons-nous et redécouvrons les humains et les animaux avec qui nous partageons nos vies.
Chacun chez soi entraîne aussi une diminution de la pollution, des dépenses liées au transport, au ralentissement de la production de biens, notamment.
Plusieurs sont en congé forcé, supportés par l’État qui ouvre ses coffres – oui, moins d’argent, et moins aussi de cette pression de performer, de briller.
Les cliniques sont délaissées, comme les centres commerciaux, qui réduisent leurs heures d’ouverture. Plusieurs sont forcés à ralentir – faute de clientèle, fermetures et mesures sanitaires obligent.
D’ordinaire, on se plaint que « tout va trop vite » et maintenant, on se plaindrait d’obtenir exactement ce à quoi on aspirait, avoir du temps ?
Oui, il y a une adaptation à faire, qui demande de repenser les choses. C’est précisément le but : revoir nos manières d’être et de faire.
Et oui, bien sûr qu’il y a des gens qui meurent et qui mourront. Mais il y en avait déjà avant le virus !
Croire que nos manières de vivre à 200 à l’heure, vers toujours plus de croissance, de productivité et de richesse matérielle, pavaient la voie à une meilleure vie dans le futur, à une meilleure santé, à plus de bien-être, c’était se voiler la face.
Ces dernières années, l’espérance de vie dans les pays occidentaux stagne ou ralentit, un facteur attribué à la « crise » des opioïdes. Les humains de tous âges sur-vivent leurs souffrances à coups de médicaments et autres dépendances – alcool, sexe, sport, nourriture, etc.
La vieillesse dans les pays industrialisés apporte son lot de maladies dégénératives – on prévoit qu’à l’échelle mondiale, plus de 115 millions d’individus en souffriront en 2050, alors qu’aujourd’hui 50 millions en sont atteints.
Une partie du monde est obèse (enfants compris), sur-consomme des aliments et se met au régime sans arriver à perdre ce surplus de poids – immergée dans un océan de publicités de malbouffe – pendant que l’autre crève de faim et vit dans l’indigence.
Cela, c’est la RÉALITÉ.
Pourtant, cette réalité ne porte pas le nom « PANDÉMIE ».
Ce monde dans lequel nous vivons et que nous avons créé paraît invisible, mais il bien réel. Comme nos souffrances. Les ignorer ne les fait pas disparaître. Avoir appris à les endurer ne les fait pas disparaître.
Et c’est ce statu quo auquel nous sommes attachés, que nous voulons conserver ?
Alors, si vous êtes de celles et ceux qui sont prêts à accueillir la transformation qui nous est proposée, saisissons l’occasion offerte de transmuter nos peurs, de faire le ménage de nos comportements dysfonctionnels.
Il existe d’autres manières de vivre et d’être que celles que nous connaissons.
Cela commence en nous. Cela commence avec la reconnaissance de nos souffrances intérieures et l’intention de les soigner.
Ce virus nous invite à retrouver notre royauté, notre puissance personnelle et à nous libérer du joug de nos peurs. De la peur de manquer, de perdre, de mourir.
C’est un véritable retournement auquel nous sommes conviés.
Le choix est entre nos mains : s'ouvrir au changement ou le combattre.
Avec amour et gratitude.
Caroline
13 Comments
Pour ma part j’ai compris le message que vous avez capté, ce que dit le virus me parle beaucoup et on comprend bien le pourquoi
il est si actif . Malheureusement pour que les humains comprennent, qu’il faut redresser la barre pour que le bateau ne coule pas , il faudra encore
des avertissements douloureux. C’est dommage car avec beaucoup d’amour et de fraternité ont pourraient changer de cap sans trop de grosses vagues.
Quand à accueillir le virus je viens de le faire , c’est juste le reconnaitre pour ce qu’il est , plutot que d’en avoir peur Lui permettre de faire son nettoyage en nous meme , nettoyer nos peurs nos mal etre .
Michelle
Oui, tout à fait Michelle, il s’agit de le laisser faire son travail, en conscience… Quant à l’avenir, je n’ai pas de boule de cristal, toutefois nous vivons actuellement une grosse vague, comme vous dites. Et nous devons nous sentir concernés, responsables de sa survenance, et de ce qui s’en vient. Notre avenir est entre nos mains, de la même façon qu’il l’était hier, et que ce hier a créé aujourd’hui. Merci de votre partage.
Merci chère Caroline vous traduisez ma pensée et je suis ainsi en harmonie totale avec vous. Je suis ravie que par vos textes votre présence m accompagne. Merci du coeur A vous lire Dina.
Merci de ce partage, Dina. Votre résonance est une joie pour moi, au plaisir.
Bonsoir,
Je suis indignèe par ce message d’acceuillir ce tueur. Votre message était pas mal pour la réflexion mais alors la chute est mortellement macabre. Et puis cette imitation avec « conversation avec Dieu ». Mon Dieu !!!. Vos ressentis ne sont pas interprètè comme il faut, j’ose espèrer. Vous ne vous adressez pas au genre de fèlè que vous semblez être. Cest un scandale de proner d’acceuillir la mort car je comprends au 1er degré et au 1er degré, des gens meurent pour de vrai.
Vous êtes complètement folle
Merci de vous être donné la peine de réagir à cet article. Oui, on m’a souvent traitée de « folle », vous n’êtes pas la première, ni sans doute la dernière :). Accueillir intérieurement l’éventualité de notre mort – qui est inéluctable – est pourtant très libérateur…
Bonjour
Je n’ai pas peur de la mort, long débat sur ce sujet tabou en occident . Et je l’acceuille tout comme la vie car c’est un cycle. Mais acceuillir un assassin, non dèsolèe. La, vous vous y prenez très mal. Personne ici bas ne prie pour mourir de cette façon. Le covid19 ne sera jamais mon ami et le ne l’inviterai jamais à entrer dans mon corps …. tout comme d’autre maladies fatales comme le VIH, le cancer, etc.. car ce qu’on demande sera exaucé et pour ma part, mes pensees créatrices fonctionnent tellement bien et rapidemment que j’ai du les apprivoiser et les contrôler car on ne joue pas avec ça…. en d’autres terme, si vous voulez le faire entrer dans votre corps, allez tout simplement vous exposer dans les services urgence, ça sera encore plus efficace et sŭre bonne continuation
Alors, si vous rejetez l’approche que je suggère, quelle est la vôtre ? Quelle est votre attitude vis-à-vis du virus et de ces autres maladies mortelles que vous énumérez ? Merci de partager avec tous ce que vous privilégiez, peut-être cela nous permettra t-il de cheminer intérieurement, ce qui est l’un des objectifs de ce blogue.
Bonjour
Je pense que votre approche, telle qu’elle est écrite peut révolter quand à acceuillir le virus si on est bien portant. c’est effectivement comme cela que vous l’avez écrit. C’est comme si vous proposiez de se soumettre à celui-ci, alors que ce doit être le contraire. On sait tous que les pensees sont créatrices et que les mots choisis ont un impact sur notre esprit, que chacun, suivant son histoire personnelle comprendra ces mots d’une façon diffèrente. Les mots agissent en placebo ou en sentence et les pensees peuvent être dangereuse, c’est pourquoi la façon de les formuler est dèlicate. Le virus est un ennemi inconnu qui frappe. Il ne nègocie pas . Le virus doit se prosterner car il a faim et dèvore tout . On ne sait pas spirituellement quelles sont ces cibles. Mais ce que je ressens, cest que l’homme a pour passe temps favoris de scier la branche sur laquelle il est assis, que la planéte souffre et pleure, qu’elle reprend ses droits et fait prosterner les humains, les seuls victimes de ce fléau. Nous vivons une grande leçon et nous serons à jamais transformés dans cette épreuve. Le virus fera son oeuvre jusqu’à ce qu’il soit assouvi tout comme les hommes ont epuisè la terre. Cette terre n’en peut plus et a pètè un plomb. Ça s’arrêtera lorsque nous n’en pourrons plus. La planète n’a pas besoin de nous, c’est nous qui avons besoin d’elle et nous ne l’oublierons plus. Ce que nous devons demander, c’est a la planète terre que nous devons le demander. En bas sont les questions, en haut sont les rèponses et entre les deux seront nos décisions. Telle est Aleph, 1ère lettre trace par Dieu et chuchottès partout dans les nobles cieux.
Séparation ou alliance
Peine ou bien délivrance.
Notre libre arbitre nous est otè en cette période de confinement, le seul pouvoir qui nous avait ètè donnè. Notre superflu ne nous sert plus à rien, ces trésors auquel personne ne veut renoncer, le virus n’a aucun pouvoir, il n’est que l’outil d’une suite logique et pendant que les hommes souffre comme ils ont fait souffrir la terre, la terre respire. Ce choix est apparu comme une justice pour ne pas oublier que la terre est vivante et que le « donner/recevoir » n’a pas ètè respecté, alors la terre a suffoquè et puis ensuite , c’est notre tour de suffoquer car nous sommes ses enfants . Si elle meurt, nous mourrons, si elle survit, elle peut vivre sans nous. Quand à l’attitude a adopter et à penser en ces moments, je vais y rèflèchir .
Merci infiniment pour cet article.
Ça met des mots sur ce que je ressens et par cette invitation ça m’aide à sortir de la paralysie de la peur pour entrer dans l’expansion.
Je le sais mais je l’oublie…momentanément.
Bonne journée et bonne pratique!
Annie xx
Oui, c’est une vigilance de chaque instant, la peur est toujours prête à ressurgir… Merci de votre témoignage Annie, et bonne continuité !
D’une grande profondeur, d’une grande beauté, comme toujours « chère ange ». Je reprendrai l’exercice à nouveau car je ressens qu’il me sera très utile. Merci et heureux de vous suivre. xx
Oui, à refaire au besoin, surtout en ces temps où la peur est omniprésente. Merci de ton témoignage, cher Robert.