Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
Victor HugoNul ne peut atteindre l’aube sans passer par la nuit.
Khalil Gibran
Chère Pénélope,
Aujourd’hui, c’est ton anniversaire. Tu aurais 19 ans.
Il y a un mois, le 30 décembre dernier, tu es partie pour ton grand voyage.
En cette date anniversaire, je dévoile certains moments de notre vie commune afin de te rendre hommage, et aussi partager certains cadeaux que tu m’as fait qui, je crois, pourront profiter à d’autres.
La première fois que je t’ai rencontrée, tu étais minuscule. Tout de suite, tu es venue vers moi en trottinant, tes frères et sœurs sur tes talons, ta petite queue en l’air, tes grands yeux bleu pâle qui m'observaient, moi, la géante humaine. Je me suis penchée pour te prendre :
-C’est elle ?
-Non, me dit la femme responsable de toute la famille.
Je t’ai reposée par terre, parmi cette ribambelle de beautés frétillantes.
La dame attrapait un chaton, et puis un autre, regardait sous leur queue – mâle, femelle ? Elle te cherchait, toi, celle qui m’était destinée.
Finalement, elle est revenue vers toi, elle m’a fixée du regard, confondue:
-Oui, vous aviez raison, c’est elle.
Toi et moi, on s’était reconnues !
Je me suis vite rendu compte de ta perfection.
Pas de miaulements, pas d’incursions sur les comptoirs pour manger notre nourriture, ni de sacs poubelle éventrés. Je n’en revenais pas. Je n’avais jamais vu un chat comme toi, et des chats, j’en avais côtoyé un et un autre.
Je disais toujours que ton seul « défaut », c’était de ne pas répondre quand on t’appelait. D’ailleurs, une fois, tu devais avoir quatre ou cinq mois, durant une bonne demi-journée, on t’a cherché dans toute la maison, et même à l’extérieur, croyant que tu avais pu t’échapper, à notre insu. Ce n’est qu’en fin de journée que, finalement, j’ai entendu un petit « miou » étouffé, et que je t’ai découverte assoupie dans un tiroir bien fermé…
Bien sûr, tu n’étais ni casse-cou, ni très aventurière. Et encore moins un chat-chien, du genre qui rapporte des objets. L’indépendance et la majesté, en revanche, ça, tu l’incarnais ! Tu aimais explorer, mais sans t’égarer ni te mettre dans de fâcheuses positions.
De nature égale, je ne t’ai jamais sentie en colère. Grognon, oui, à l’occasion. Dérangée, parfois. Insultée, aussi. Tu étais insistante, persistante, la plupart du temps. Tu n’as jamais cherché à venir sur moi, ni sur quiconque. Tu avais ta propre place, ton propre espace, à côté de moi.
Chez toi, tout était intérieur. Tu étais, et tu demeures, Yin, intériorité. Tu avais le don de voyager entre les mondes, de trouver en toi-même les ressources pour « amalgamer » la réalité, la pacifier, l’harmoniser, afin qu’elle devienne fluide, équilibrée. Zen.
Lorsque j’ai appris à communiquer avec toi dans ton langage, tu m’as parlé de tes voyages, du prana qui scintillait des fleurs, des plantes, de tout ce jardin qui donnait sur la rivière.
Une fois, nous venions de déménager et je te cherchais. Bien sûr, tu ne répondais pas. Alors je t’ai appelée « dans ma tête », et je t’ai vue roulée en boule, près du tuyau de la sécheuse. Tu étais blottie entre le mur et la sécheuse et moi, j’étais bien heureuse de pouvoir te contacter sur un nouveau canal. Un canal intérieur, qui n’avait rien à voir avec les apparences, l’extérieur.
Chaque fois, chaque fois que j’ai communiqué avec toi ainsi, tu m’as dit combien tu m’aimais, combien tu nous aimais tous. Tu étais, tu es et tu demeureras l’AMOUR.
Peu avant ton départ, nous avons eu cet échange.
-Pénélope, tu étais dans ma vie pour me montrer l’Amour, l’Amour de moi, n’est-ce pas ?
Tout ce que tu as toujours désiré, souhaité, cherché en l’autre, à l’extérieur, a toujours été en toi. Cette flamme, ce feu ardent d’Amour et de Joie d’Être, c’est en toi.
Moi, je te l’ai manifesté à l’extérieur de toi. J’étais, Je Suis, cet Amour divin que tu portes en ton sein.
Et maintenant que tu l’as conscientisé, que tu l’as reconnu en toi, je peux partir en paix.
J’ai éprouvé beaucoup de satisfactions dans ma vie auprès de toi. J’ai beaucoup voyagé – anges, esprits, entités, dimensions – j’ai goûté à de multiples plaisirs sensoriels – soleil, sols (tapis, gazon, terre), odeurs (pluie), goûté des nourritures différentes…
Tous, en nous, nous possédons une part d’amour divin. Tous. Animaux, humains, tout ce que la Source a créé recèle en lui une part de divinité.
Moi, j’étais cette résonance, ce miroir de la divinité qui vit en chaque Être. Et cela faisait partie de ta tâche, de prendre conscience de cette partie divine en toi.
J’ai adoré vivre près de toi, près de vous tous. Mais le voyage terrestre, dans ce corps, s’achève, comme il s’achève un jour pour chacun de nous. Il s’agit de prendre conscience de chaque instant qu’il nous est donné de vivre dans la matière, dans l’espace physique. C’est cela, le cadeau.
Car, pour les esprits que nous sommes, c’est une chose impossible à ressentir lorsque nous ne sommes pas incarnés.
Nous avons tous à apprécier ces moments bénis où nous pouvons ressentir, percevoir nos esprits, l’effet de notre esprit dans le physique, la matière. Notre pensée a un pouvoir, le pouvoir de CRÉER, de matérialiser. Cela nous est impossible lorsque nous ne sommes pas incarnés.
La veille de ton départ, quand je t’ai contactée, tu étais devenue semi-translucide. Comme un hologramme.
Les choses ont évolué. Il y a plus d’acceptation de part et d’autre (toi et moi). J’ai un pied dans la mort. On m’a informée que le temps serait bientôt venu.
-Qui ça, « on » ?
Eux. Ceux qui sont là-bas, et autour de moi/nous. Ce sont des « boules de lumières » qui éclairent mon chemin vers l’autre monde/dimension.
Je me sens calme et apaisée. Enjouée, excitée aussi, car je vais retrouver ceux que j’ai aimés, et aussi cet état de grâce et de plénitude d’Être dématérialisée, d’Être TOUT, immatérielle.
-Tu vas mourir ? J’ai de la misère à croire que c’est vrai, cette fois… Je t’ai dit adieu plusieurs fois dans le passé déjà…
Mais là, c’est le corps physique, vieilli, amaigri et souffrant qui te le confirme. Tu prends conscience de l’état de ma « carcasse » et, avec tes yeux, tu vois ce qui se passe.
Ne te méprends pas. Tu vois mon esprit tel qu’il a toujours été, tel qu’il demeurera. Cela ne doit pas te leurrer. Je serai toujours la même, mon esprit EST le même, peu importe l’état de mon corps physique. C’est cela que tu captes, c’est cela qui peut te leurrer, te faire croire en mon immortalité. Et tu as bien raison, Je Suis, mon esprit EST immortel !
Là-bas, tout est préparé pour mon arrivée. Le temps physique n’est pas important. Dans l’énergie, ils m’attendent, et une partie de moi est déjà en chemin. C’est un travail de préparation amorcé de longue haleine. Prévu depuis très très longtemps. Le plan divin suit son cours. Ne te désole pas, nous avons été très heureuses toutes les deux ! Rappelle-toi nos moments de joie ! Rappelle-toi de ces moments intenses de VIE !
***
Le matin du lundi 30 décembre, je communique à nouveau avec toi. Tu es transparence, semblable à un voile diaphane.
-C’est le jour du grand départ, Pénélope.
Oui, je sais. Je me prépare, je nous prépare depuis longtemps. On nous prépare depuis longtemps à ce moment.
JE SUIS PRÊTE !
***
Je prends le rendez-vous chez le vétérinaire, ce sera en fin de matinée.
Dès lors, tu t’endors sur moi. C’est la première fois que je te vois dormir depuis plusieurs jours et nuits… Je comprends que tout est parfait.
***
Je communique avec toi une dernière fois de ton vivant, à 10 heures.
Tout de suite, ce sont de grands mouvements de vents, comme si je « voyais » le vent. Il tournoie - d’ailleurs, dehors, il vente. Et il y a des oiseaux noirs dans ton ciel.
-Je demande à parler à Pénélope.
Elle est partout à la fois…
Je suis le vent, l’air, le ciel, le soleil, je suis la terre…
Je me sens merveilleusement bien, délivrée ! Apaisée, enjouée !
Tout est parfait, tout est parfait. Merci, merci pour ce cadeau, merci de me laisser partir, merci, merci ! Je t’aime, je vous aime tous !
J’avais placé une couverture sur moi, et je t’avais couchée dessus, confortablement. Tu ne bougeais pas, profondément « endormie » dans ce cocon douillet.
Je suis sortie dehors avec toi dans mes bras, emmitouflée. Je te protégeais du vent. Mais tu étais le vent…
Tu n’as pas bronché, dans l’auto.
Chez le vétérinaire, on nous attendait. Tout le monde était très calme. On se serait cru dans une église. On nous a expliqué la procédure. La première piqûre, un tranquillisant, puis, la « vraie ».
La première injection a nécessité deux tentatives, car tes veines étaient très petites. Tu pesais maintenant 3,5 livres. Nous étions tous autour de toi, à te rassurer, à te flatter. Tu n’as même pas frémi.
J’ai senti que tu te détendais complètement ; tout ton corps se relâchait. Nous parlions. De ta vie avec nous. De nos souvenirs. On riait. On pleurait. On se passait la boîte de Kleenex.
À un moment, j’ai dit :
-C’est Félix Leclerc qui chantait : « C’est grand la mort, c’est plein de vie dedans ».
Ce fut le temps de la vraie piqûre.
Tous, nous te touchions, nous te parlions. À ce moment, pour moi, je n’étais plus seulement « moi », la personne humaine. Je suis devenue « témoin », ou même « pilier », de ce qui se jouait. J’ignore pourquoi, cela s’est produit chaque fois que j’ai vu la mort. Lorsqu’elle surgit, les vivants la ressentent et y réagissent. Ils captent une grande tension. Une émotion monte, culmine. Les humains ont alors le réflexe de se rapprocher physiquement les uns des autres, comme pour se rassurer d’être, eux, toujours en vie, on dirait. Il y a des larmes, parfois des cris, et l’enlacement, toujours, ce besoin de contact physique.
Au moment de la mort, toujours, toujours, je ressens la Beauté, l’Amour et la Perfection dans cet immense détachement de la matière. Assister à ce phénomène est un grand privilège, je trouve.
Ton cœur a cessé de battre.
C’est dans mon intérieur que les choses se déroulaient. Tout se passe toujours à l’intérieur… Mes ressentis m’informaient de ce qui s'accomplissait. À un moment, j’ai senti une grande flamme / lumière blanche qui nous enrobait, tous.
Nous étions à un paroxysme d’amour. Nos divinités chantaient les mêmes louanges et nous avions conscience de vivre un instant de grâce. La perfection existe.
Quand tu mourais, nous nous souvenions de toi avec bonheur, comme cela se devait d’être. Tu nous guidais dans nos ressentis, nos actions, nos paroles, nos compréhensions et nous suivions sa guidance.
Je t’ai emmaillotée dans l’autre couverture que j’avais amenée pour toi, celle avec des images de pattes de chats, et qui serait ton linceul. J’ai placé ton jouet préféré contre ton corps. Tu étais recroquevillée sur toi-même, en boule, comme un chat qui dort, adorable et douce.
Je devais te laisser ainsi, dans cet endroit, sans moi pour veiller sur toi. Détachée de mes bras, ton corps physique déconnecté du mien, c’était comme si je laissais sur la table une partie de mon cœur. J’ai compris que c’était une très vieille douleur qui était réveillée, la douleur originelle de la séparation que chaque nouveau-né éprouve lors de sa naissance, et qui est enfouie au plus profond de ses mémoires. Avec toi qui mourais, une partie de moi mourait aussi.
Tant que tu étais dans mes bras, même morte, le contact avec toi était maintenu. Il y avait même une impression de contrôle, de maîtrise de la matière, qui rassurait une partie de moi. Maintenant, je perdais ce contact physique. Je me suis vue, par trois fois, t’abriller, replacer ta couverture – si je mettais le tissu sur ta tête, comment allais-tu respirer ?... C’est vrai, tu ne respirais plus… La transition se vivait dans la matière…
De retour chez moi, il y avait ce vide de toi. Mais il y avait notre Présence, et celle de ta sœur, Juliette.
Et puis, ensuite, les habitudes, la routine, les gestes maintes fois répétés, mais cette fois, sans toi.
Déjeuner sans toi à ma gauche, assise sur la table. Me coucher en sachant que s’il y avait un bruit dans le silence de la nuit, je ne pourrais plus dire « c’est le chat », comme je le faisais ces presque 19 dernières années.
Le vide, aussi, libère. Il y a une forme de liberté retrouvée, qui avait été concédée, avec joie. À cause de ta présence, je faisais certaines choses, et j’en évitais d’autres. Je t’avais alloué de l’espace, un espace qu’auparavant, j’occupais. Maintenant, je dois me le réapproprier. Le réinvestir de mon énergie.
Mais pas maintenant, pas encore.
La porte du garde-robe est toujours entrouverte, pour que tu accèdes à ta litière. Et ta litière est restée là dix jours après le 30 décembre. La place pour ton bol de nourriture est toujours libre.
Ne plus être responsable de toi. De ton confort. De tes repas. De ton bien-être. Ne plus être responsable.
Plus de poils. Plus jamais de ces poils gris et blanc, partout, partout. De graines de litière, jusque dans les craques du fauteuil. Plus de traces physiques de ta présence. Tout l’espace physique que tu occupais, il est vide.
Alors, vite afficher ta Présence par des images. Une photo dans chaque pièce. Car ton énergie est là, mais mes yeux ne la voient pas… Donc, y remédier.
La mort, c’est comme une naissance : tout le quotidien change en un instant. On a beau s’y préparer, ça arrive toujours subitement.
Il faut se réhabituer à d’autres habitudes.
Et puis, ce 11 janvier 2020, j’ai senti que le moment de te recontacter était venu.
Il y a eu des résistances, certes. Mon égo me disait que je ne serais pas capable, que « ça ne marcherait pas », que j’étais trop impliquée… Mais j’ai bien senti que tu m’appelais, et je suis allée vers cette nouvelle guérison.
À ton contact, tout de suite, c’est le vent qui se montre. Une bourrasque de fleurs, de papillons, de petits oiseaux, tout ce qui vole est là !
Tu es au milieu de tout cela, tu viens vers moi.
Tu es toute grosse (comme avant) et à l’avant-plan dans cet environnement. Tu viens vers moi en courant / volant. Tu es bien entourée, et autour de toi, par terre, ce sont des collines vertes, parfaites.
Toi, tu voles. Tu es dans le vent (dans ton élément, l’air). Ta fourrure est parfaite, je sens ton énergie d’amour, féminine, enjouée et un brin bougon parfois, tout à la fois. Tes yeux sont comme un lac, sans fin, si profonds et translucides, si bleus…
-Bonjour ma belle Pénélope !
Je t’enlace, je te prends dans mes bras. J’éclate en sanglots ! C’est toi ! Tu as tes griffes, ton utérus, ta prestance ! Mais quel privilège grandiose de pouvoir avoir ce contact avec toi au-delà de la mort physique ! Je réalise que lorsque je fais des communications avec les animaux pour les autres, ces personnes n’éprouvent jamais directement ces ressentis. Elles ne peuvent que les imaginer à travers mes mots, mon énergie, ma vibration. Je suis remplie de gratitude ! Quel cadeau !
Tu vois, tu vois, je suis toujours présente avec toi, il suffit que tu viennes vers moi. Je comprends tes craintes, mais tu vois la compréhension, la guérison que cet élan, de passer outre l’égo, te procure ? Nous avons un réel contact physique !
Quand tu m’as laissée sur la table, enveloppée, c’était une illusion que tu pleurais. RIEN N’EST SÉPARÉ, même pas la matière. La matière aussi est une illusion. Elle existe à cause de vos croyances d’humains, mais là, tu ressens que c’est une illusion. Tout, absolument tout est illusion, y compris la plus grande de toute, la matière.
-Je comprends… Merci, merci ma belle ! Alors, raconte-moi ton voyage, parle-moi de l’endroit où tu es…
Ici, tout est vaste et aéré, aérien. Fluide, sans « cassures », « hachures », comme un grand mouvement, un grand élan, une grande vague aérienne que rien ne vient jamais contrecarrer. Nous sommes plusieurs en ce lieu. Ce sont les esprits qui ont été touchés par la grâce, une étincelle de lumière.
Oui, chez les animaux, il y a des « niveaux », des « couches » différentes de « conscience », selon nos missions respectives, nos tâches d’incarnations, nos niveaux d’évolution personnelle.
Moi, je suis au ciel, comme tu vois, de ce monde des « esprits » animaux. D’autres sont au sol. Ce sont des esprits de la Terre et moi, mon esprit appartient aussi à la Terre, bien sûr, mais il a été « élevé » par la grâce divine, touché par l’étincelle divine. Je suis donc retournée à mon essence, qui est à la fois terrestre et « angélique », si tu veux.
-Et vous êtes plusieurs « anges-animaux » ici ?
Oui. Notre rôle est de remplir certaines tâches d’éveil et d’accompagnement auprès des humains, pour la Source, en même temps que nous devons expérimenter pour nous-mêmes différents états d’être et de conscience.
-Parle-moi de ce qui s’est passé quand tu es partie ?
Ils sont venus me chercher quand tu as donné ton ok (le matin où j’ai pris le rendez-vous). Avant, ils étaient loin, comme en arrière-plan, sur la ligne de départ, ou sur le pas de la porte, si tu veux, et quand tu as dit « go », ils se sont emparés de moi, de mon esprit, pour me montrer le chemin. Dès lors, je ne souffrais plus du tout. Ou ma douleur n’était plus qu’un souvenir en arrière-plan. Il y avait eu un « switch ».
Je suis entrée dans un profond état de gratitude méditatif. De gratitude pour l’expérience fantastique que j’avais pu vivre, d’avoir rempli ma mission divine.
Et puis, mes souvenirs suivants, c’est lorsque le passage s’est réalisé. Dans cette pièce, avec vous tous, où je suis devenue Esprit Saint, pure lumière blanche, désincarnée. Où je suis « montée au ciel », guidée par ces oiseaux de la transformation et ces entités lumineuses qui font partie de ma famille.
Ensuite, ce furent des successions de portes, de tranches de dimensions, sans temporalité. Puis, cette arrivée ici, parmi les miens, au ciel de la terre, la terre céleste.
-Et que fais-tu ici ?
Je prends du bon temps. Je me repose. Je me régénère, je reprends mes forces. Une expérience terrestre demande énormément d’énergie ! Là, c’est nécessaire pour moi de me régénérer, de me ressourcer. Avec les miens, ils m’aident à faire cela en me « transférant » énergie et lumière divine.
-Et ensuite, quand ce sera fini, sais-tu ce que tu feras ?
Je serai appelée à poursuivre mon évolution et ma mission d’aide à la Source. Ce sera un autre niveau pour moi, car j’ai « passé un niveau », si on peut dire. Je passerai au niveau supérieur. Si toi aussi (tu passes à un niveau supérieur dans ta vie terrestre), et si nous sommes synchronisées, comme il est prévu, alors je reviendrai vers toi et nous continuerons de grandir ensemble, comme il est prévu et comme tu t’y es engagée. C’est une question de synchronisme.
Je vous aime tous tendrement et avec une grande bienveillance. Porte-leur mon message d’amour et de foi : je suis bien, je vais bien.
Caroline
30 janvier 2020
8 Comments
Je viens de lire votre message avec Penelope … qui me renvoie à tous mes chats, passés, présents, et à Rouquie … la seule chienne que j’ai eue. En fait, nulle de nous 2 appartenait à l’autre.
A la lecture de votre texte, je pleure, je ressens tout cela, et pourtant, de nature si optimiste, là, une grande tristesse m’envahit, trés grande, trés grande !
Je me sens comme perdue, vulnérable et trés fatiguée.
Mais je vous remercie,
Je remercie tout ce qui est, car au fond, tout est parfait. Avec ma confiance en la Vie,
Je vous embrasse.
Chère Brigitte, je ressens l’humanité à la lecture de votre témoignage. Nos émotions sont le lien vers nos vérités intérieures, elles nous connectent à ce qui est, et non à ce que nous « voudrions » qui soit. Les accueillir, les regarder en face, sans les fuir, nous libère du poids que nous trainons de « devoir » être fortes, résilientes, spirituelles, et toutes ces contraintes que nous nous imposons très souvent, souvent inconsciemment. Alors je suis heureuse que mon chagrin ait révélé le vôtre, car c’est dans ces passages « d’authenticités émotionnelles » que nous guérissons. Aujourd’hui, je peux vous dire que ma peine est Joie, Gratitude, Force et Amour lorsque je suis avec Pénélope… Alors, je vous souhaite à vous aussi cette merveilleuse transformation, de l’ombre à la lumière.
Bonjour Caroline, Je découvre votre blog. Cet article est magnifique. En vous lisant je ressens beaucoup de tristesse car comme pour beaucoup d’entre nous il renvoie à une situation du passé ou une appréhension d’une réalité future, mais aussi tellement de joie. Quelle profondeur et authenticité! Merci du fond du coeur.
Merci Virginie, oui, hors de l’instant présent nous sommes dans des projections…. Je suis heureuse que vous ayez senti la Joie du lien qui nous unit, Pénélope et moi. Ce lien est présent entre chaque créature, à différents « degrés », nous sommes « un »…
Mon Dieu MERCI Caroline c’est MAGNIFIQUE!!!! Mais c’est très douloureux pour moi car mon Socrate me manques tellement, je n’arrive pas à faire le deuil!!! Alors j’ai beaucoup pleuré en le lisant. Mais on aura l’occasion d’en parlé toute les deux très bientôt. Belle journée à vous et encore Merci pour ce partage. Bien à vous
Oui, ce texte nous fait contacter la mort et parfois, il y a beaucoup à libérer… Merci de votre partage et à bientôt Paule.
Ce texte est magnifique, d’une grande profondeur et d’une très grande sensibilité le tout à votre image. Et un français toujours impeccable. Merci pour ce beau partage. Mes amitiés belle dame en cette belle journée ensoleillée en mon coeur et à l’extérieur.
Cher Robert, je suis touchée par votre appréciation, merci d’avoir pris la peine de me la partager. Amitiés.