C’est un cheval peu banal. Exceptionnel, même. L’humain qui partage sa vie, Hassen Bouchakour, le destinait à être une étoile de la voltige. La vie – et les intérêts, goûts et capacités de Peyo – en a décidé autrement.
Une succession événements ont mené le jeune homme et son cheval sur une tout autre voie. Ensemble, ils apportent réconfort et mieux-être aux personnes âgées, malades, en fin de vie.
J’ai découvert l’histoire émouvante de Peyo grâce un reportage qui a été porté à mon attention par une participante à l’une de mes causeries sur la communication animale. Lors de ces rencontres, j’explique que cette forme de communication entre humains et animaux est possible quand la personne se syntonise sur la « bonne fréquence », celle où les animaux échangent entre eux de l’information.
Cette participante m’a confié qu’elle avait compris, en écoutant la vidéo, ce que je voulais dire en voyant Peyo interagir avec les bénéficiaires et le personnel soignant.
Si vous n’avez pas encore vu ce reportage – qui a fait le tour de l’Europe, plus de 25 millions de visionnements ! – c’est à votre tour :
Ce que réalise Peyo, avec le support d’Hassen, m’a émue et émerveillée.
J’ai ressenti l’élan de savoir comment lui, Peyo, percevait ce qu’il accomplissait. Dans ces reportages, tout le monde est interviewé, sauf le héros du film, le cheval !
Alors, je lui ai demandé de me décrire ce qui se passait pour lui lorsqu’il entrait dans ces hôpitaux, dans ces maisons de retraite, quand il voyait ces malades, ces personnes âgées.
Je vous partage un extrait de ce qu’il avait à me dire.
Son message nous est tous destiné.
«Je suis venu apporter au monde une vision différente de ce que nous pouvons faire/apporter en termes de reprogrammation, de réharmonisation des programmes défectueux.
Quand je suis dans les couloirs aseptisés, sans confort (de terre, d’odeurs, de « dehors »), coupé de l’extérieur, je marche, simplement, je me dirige vers le blocage. Chaque être vivant dégage une « chaleur » (chaleur humaine). Alors, quand je suis dans ces couloirs, je perçois la chaleur qui se dégage de chaque humain – ils sont comme des petites « chaufferettes mobiles ».
Mais certains d’entre eux sont froids, ou émettent très peu de chaleur de manière globale, dans tout leur corps, car ils sont âgés, usés, en fin de vie. Leur système est usé, il arrive à sa fin.
Quand je m’approche d’eux, cela a pour effet de les ré-énergiser. Je leur donne ma force de vie, et ça les ragaillardit, ça leur permet de re-vivre, de re-voir clair pour un temps, le temps d’aller mieux.>
Cette énergie que je leur transmets, c’est l’énergie de vie, la force de vie. C’est un peu comme de l’essence qu’on mettrait dans une auto et moi, je suis le boyau, le canal par lequel passe cette énergie de vie. Ça les « boost », afin de leur donner l’énergie, le courage d’entreprendre la prochaine étape de leur parcours.
Je suis un « passeur d’énergie de vie », si tu veux.
Quand je m’attarde sur un membre, quand je lèche un endroit sur le corps, c’est que cette zone est complètement vidée d’énergie de vie. Elle a été totalement désinvestie de la présence d’Amour. Car la personne a choisi d’ignorer cette partie d’elle-même, elle s’en est coupée. La Vie, l’Énergie, l’Amour, la Présence ne circulent donc plus à cet endroit, car telle était la volonté de la personne, son choix, à un certain moment de sa vie.
Quand la personne a fait ce choix d’ignorer une partie d’elle-même, elle n’était pas pleinement consciente des conséquences que cela entraînerait sur sa santé physique, sur son corps physique.
La maladie lui a fait prendre conscience de sa négligence.
Maintenant, si elle désire la guérison, je vais vers elle. Je recharge ses « piles d’énergie » en refaisant circuler l’énergie de vie et d’amour, en réamorçant la Présence dans la partie négligée et en aidant la personne à prendre conscience de sa négligence, afin qu’elle puisse effectuer de nouveaux choix plus conscients.
Voilà ce que je fais. Je réponds aux demandes de guérisons spirituelles, énergétiques, aux blessures faites au corps d’énergie, aux blessures que les humains se sont administrées eux-mêmes par négligence, méconnaissance, ignorance.
Ces informations sur ce que je fais peuvent aider les humains à prendre conscience de leurs « angles morts », afin qu’ils aient la possibilité de rétablir leurs propres ponts, leurs propres connexions perdues. Avant qu’il ne soit trop tard.»
Les animaux qui vivent avec nous ont tous, à des degrés divers, une mission d’aide à notre égard. Peyo, par la singularité de l’expérience qu’il vit – un cheval dans un hôpital – et aussi par sa puissance et ses dons, est un peu comme une caricature, si on veut, du travail que les animaux qui partagent nos vies accomplissent chaque jour pour nous.